Pour une fois qu'une BD est à 9 euros !
Nos irréductibles gaulois sont informés que le sénateur Bifidus organise une course de chars transitalique pour montrer au sénat sourcilleux que les voies romaines sont en excellent état. Et la sibylle a prédit qu'Obélix allait devenir un grand aurige, conducteur de char de course. Illico, celui-ci achète l'engin chez Pocatalitix, et voilà nos deux compagnons partis chez César....
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Un excellent moment, toujours dans la verve des premiers tomes ! Le graphisme est superbe, on n'y voit que du feu, rapport au changement de dessinateur. Les vannes sont toujours aussi bonnes, à mon avis : l'héritage est bien transmis.
Le fichu caractère d'Oblélix est toujours allié à son romantisme et à son amour inconditionnel d'Idéfix ; les injustices et tricheries font toujours réagir Astérix au quart de tour ; César ( 1) oblige toujours ses Romains à quelques subterfuges pour satisfaire son immense orgueil ; on visite le pays, ici la péninsule italienne composée de ses multiples peuples indo-européens ; les concurrents sont aussi des Saxons très british, des Koush*tes très "soeurs Williams" ( 2 ), des sarmates du Tanaïs (Russes, le petit me fait penser à... mais à qui donc ? aidez-moi ! ), etc...
L'Italie culturelle est là : on croise le sourire énigmatique de la Joconde, Obélix morphalise les tranches du jambon de Parme, les lanières de pastae... et le Chianti, se couvre de la terre rouge de Sienne...
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René Goscinny est mort en 1977 ! Et Albert Uderzo a continué seul jusqu'en 2013, passant la main à JeanYves Ferri et Didier Conrad.
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Bon, tiens donc, ce 37è Astérix fait partie des cadeaux de noël d'une de nos filles, ...mais au passage.... Chuuut !
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"-- C'est quoi, au juste, ce garum dont tout le monde parle ?
-- Mais le plus fameux des condiments ! Vous n'avez pas vu les mosaïques ?"
(1 ) Le César d'Uderzo / Conrad, qui me fait toujours penser physiquement à mon prof adoré Georges Vigarello !
( 2 ) Les femmes ne sont pas oubliées dans les exploits, et c'est super !
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