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[Prix de littérature] Et le gagnant est...

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Sujet: [Prix de littérature] Et le gagnant est...
Posté par: Úrsula Iguarán
Sujet: [Prix de littérature] Et le gagnant est...
Posté le: 10 octobre 2013 à 23:35

Alice Munro, Prix Nobel de littérature 2013
L'écrivain canadienne de langue anglaise est l'auteur de plusieurs recueils de nouvelles. C'est la première fois que ce genre est récompensé par un Nobel.

Le prix Nobel de littérature 2013 a été décerné jeudi à la Canadienne anglophone Alice Munro, 82 ans, décrite comme "la maîtresse de la nouvelle contemporaine". Elle est la première ressortissante du Canada à décrocher ce prix de littérature, et la treizième femme au palmarès. C'est également la première fois que le genre de la nouvelle est récompensé par l'Académie suédoise. Depuis plusieurs années, Alice Munro figurait en bonne place parmi les nobélisables, les spécialistes du Nobel estimant que l'élégance de son style en faisait une candidate très sérieuse. "Munro est appréciée pour son art subtil de la nouvelle, empreint d'un style clair et de réalisme psychologique", a indiqué l'Académie dans une biographie.

Malgré le succès et une moisson impressionnante de prix littéraires qu'elle engrange depuis quarante ans, Alice Munro est restée discrète, à l'image des personnages de ses nouvelles, essentiellement des femmes, dont ses textes ne mettent jamais en relief la beauté physique. Un écho, peut-être, des influences puritaines ayant marqué le milieu de son enfance. "Ce n'est pas un écrivain mondain, on la voit rarement en public, elle ne court pas les lancements", observe David Homel, écrivain, traducteur et critique littéraire américain établi à Montréal. Autrement dit, involontairement, Alice Munro, toute brillante, digne et élégante qu'elle est, n'en apparaît pas moins comme l'anti-Margaret Atwood, l'autre grande dame de la littérature anglophone canadienne.

Née le 10 juillet 1931 à Wingham dans l'ouest de la province de l'Ontario, elle y a connu de près la société rurale. Son père, Robert Eric Laidlaw, était éleveur de renards et de volailles, et sa mère institutrice. À peine adolescente, elle décide de devenir écrivain et ne déviera jamais de sa voie. "Je n'ai aucun autre talent, je ne suis pas intellectuelle et me débrouille mal comme maîtresse de maison. Donc rien ne vient perturber ce que je fais", déclarait-elle il y a quelques années. Sa première nouvelle, The Dimensions of a Shadow, est publiée en 1950, alors qu'elle est étudiante à l'université de Western Ontario. C'est lors de ses études qu'elle rencontre James Munro, l'épouse en 1951 et part avec lui pour Vancouver (ouest du Canada). Le couple aura quatre filles. En 1963, ils s'installent non loin de là, à Victoria, et y ouvrent une librairie, Munro's Books, un magasin devenu depuis célèbre au Canada et aux États-Unis.

"Notre Tchekhov"

Elle reçoit le Prix du Gouverneur général pour son premier recueil de nouvelles, Dance of the Happy Shades (La Danse des ombres), paru en 1968. Elle en recevra bien d'autres, sans compter les récompenses étrangères, alors que ses nouvelles, souvent ancrées dans la vie simple du comté de Huron, en Ontario, paraissent dans des magasines prestigieux, dont The New Yorker ou The Atlantic Monthly. "Elle écrit sur les femmes et pour les femmes, mais elle ne diabolise pas les hommes", dit David Homel. Ses sujets et son style, marqué par la présence d'un narrateur qui explique le sens des événements, lui valent d'être qualifiée de "notre Tchekhov" par la femme de lettres américaine d'origine russe Cynthia Ozick.

Son premier mariage ayant fini par un divorce en 1972, elle s'installe comme "écrivaine-résidente" à l'université de Western Ontario. En 1976, elle se remarie avec Gerald Fremlin, un géographe décédé en avril dernier et avec qui elle a vécu dans sa province d'origine. L'une de ses nouvelles - qui a été adaptée au grand écran par Sarah Polley, en 2007, dans un film avec Julie Christie auréolé de deux nominations aux Oscars - est ressortie récemment sous le même titre que le film : Away from Her.

En 2009, elle a reçu le prestigieux Man Booker International Prize, avant de révéler avoir vaincu un cancer, une maladie dont était frappée l'une de ses héroïnes dans une nouvelle publiée en février 2008 dans The New Yorker. "Alice Munro est surtout connue comme auteur de nouvelles, mais elle apporte autant de profondeur, de sagesse et de précision dans chaque histoire comme le font la plupart des romanciers dans toute leur oeuvre", justifiait le jury pour lui accorder ce prix. "Lire Alice Munro, c'est à chaque fois apprendre quelque chose auquel vous n'aviez pas pensé avant." Toujours alerte à 82 ans, Alice Munro a publié en 2012 Dear Life, qui pourrait être son quatorzième et dernier recueil, assure-t-elle en expliquant vouloir suivre l'exemple de l'Américain Philip Roth.


Je dois avouer que je ne la connaissais pas, mais tous les articles que j'ai pu lire sont très élogieux,ça donne envie!
Je n'ai pas trouvé de fil ou de post à son sujet par ici, mais je suis sûre que vous la connaissiez déjà?!

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"Chloé avait les lèvres rouges, les cheveux bruns, l'air heureux et sa robe n'y était pour rien"



Réponses:
Posté par: denis76
Posté le: 11 octobre 2013 à 00:56
Hein, nos Québécois ?
Que dites vous de cette Alice ?

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Posté par: * Ça *
Posté le: 11 octobre 2013 à 05:46

Message posté par denis76

Hein, nos Québécois ?
Que dites vous de cette Alice ?


Je lui dis Félicitations!


Sérieux, j'avais écrit un très long message, mais par une mauvaise manipulation j'ai tout effacé. Je reviendrai peut-être le réécrire, mais là un manque de caféine m'enlève tout courage.


Édité: Je manquais réellement de caféine ce matin lorsque j'ai écrit mon message, car j'avais au moins deux fautes dans ces quelques lignes.







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*** Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux _ J.Renard

*** Les gens qui ne rient jamais ne sont pas sérieux _ Alphonse Allais




Posté par: eleanorrigby
Posté le: 11 octobre 2013 à 06:31
J ai 2 recueils d Alice Monro Fugitives que j ai lu en 2010 j ai beaucoup aimé et l aut titre POur qui te prends tu             pas encore lu

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eleanor


Posté par: eleanorrigby
Posté le: 11 octobre 2013 à 06:33
en tant qu Acadien je lui   dit BRAVO

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eleanor


Posté par: Úrsula Iguarán
Posté le: 11 octobre 2013 à 08:15
Heuuu j'ai très honte pour ce titre.
Si un aimable modérateur pouvait corriger cet attentat orthographique, je lui en serais éternellement reconnaissante

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Posté par: denis76
Posté le: 11 octobre 2013 à 10:22
hum...
"Et le gagnant est une gagnante !", par exemple...LOL !

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Posté par: * Ça *
Posté le: 11 octobre 2013 à 15:41

Voilà Ursula qui est fait.
Pour vous répondre bien honnêtement à tous deux, je dois dire à ma grande honte que c'est la première fois__dans mes souvenirs du moins__que je lis ou entends parler de cette auteure Canadienne anglaise.

Je disais ce matin avant de tout perdre, qu'il y a un monde entre le Canada anglais et le Québec, et même selon moi, encore plus au niveau culturel.
Le Canada est un beau et vaste pays. Les auteurs de l'Ouest (je ne sais pas trop pour les Maritimes. Eleanor?) sont majoritairement traduit en Europe. Le Québec étant un très petit marché, donc moins intéressant pour eux.
Personnellement je ne connais et je n'ai lu moins de dix auteurs Canadiens autre que québécois.
De mémoire je dirais peut-être deux du Nouveau Brunswick et les autres d'Ontario. Je crois qu'une seule venait de l'Ouest, choisi parce que c'était le Prix littéraire du Gouverneur de cette année là. D'ailleurs un livre que je n'ai jamais pu finir, ce qui a réglé le cas pour moi en ce qui concerne les prix littéraires. Je n'en suis aucun.

Par contre, je promets de faire l'effort de m'informer un peu plus sur la plume de cette dame.








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Posté par: Grominou2
Posté le: 11 octobre 2013 à 21:05
J'ai déjà lu un de ses recueils de nouvelles (The Progress of Love), j'avais bien aimé, elle a une belle plume et sait camper des personnages intéressants; mais comme la nouvelle est un genre littéraire qui m'attire peu, j'en suis restée là. Je crois qu'elle est effectivement beaucoup plus connue au Canada anglais qu'au Québec. Je lui aurais personnellement préféré Margaret Atwood, qui a eu de mon point de vue un plus grand impact sur la culture canadienne, mais on ne m'a pas demandé mon avis!

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Grominou

Mon blogue de lecture: http://jai-lu.blogspot.ca - http://jai-lu.blogspot.ca


Posté par: denis76
Posté le: 11 octobre 2013 à 23:39
C'est dommage que la langue (et même la culture???) coupe votre beau pays en deux, comme la >Belgique, mais ça fait aussi chaud au cœur que vous soyez sentimentalement rattachés aux cousins d'France !

Je sais, je suis hors sujet, je sors.....LOL

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Posté par: Úrsula Iguarán
Posté le: 12 octobre 2013 à 01:51
Merci * Ça * !

Bon , je me fie aux avis de Grominou2 et eleanorrigby
Et hop! une auteur de plus sur ma pile à lire....!

Qu'est ce qui vous plait moins dans les nouvelles?
Vous n'aimez pas parce que on peut "rester sur sa faim" si l'histoire est bien?
Ce n'est pas un style que j'apprécie beaucoup, mais de temps à autres (et si c'est bien écrit!) c'est très agréable à lire, ça fait comme une "coupure" après un long roman par exemple.

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Posté par: Grominou2
Posté le: 12 octobre 2013 à 15:26
Ursula, c'est tout à fait ça, plus la nouvelle est bonne, plus c'est frustrant qu'elle s'interrompe si vite!

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Grominou

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Posté par: * Ça *
Posté le: 14 octobre 2013 à 16:10


Le style nouvelle me convient mieux en général lorsque j'ai moins de temps pour la lecture. Quand t'as peu de temps pour lire et qu'ainsi tu étires un roman, moi ça me fait perdre l'essence de l'histoire.





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Posté par: Grominou2
Posté le: 09 octobre 2014 à 12:06
Prix Nobel de littérature 2014 accordé au Français Patrick Modiano. Je ne le connais que de nom, quelqu'un l'a déjà lu?

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Grominou

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Posté par: denis76
Posté le: 09 octobre 2014 à 12:52
Je viens d'apprendre ca ! Il faudra que j'en lise un !
La France en tête (15) devant les USA. Et encore Sartre l'a refusé.

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Posté par: Úrsula Iguarán
Posté le: 10 octobre 2014 à 05:54
J'avais lu Un Pedigree. Pourquoi? parce qu'Edouard Baer avait fait une lecture de quelques passages, du coup avant d'aller au théâtre j'avais lu le livre...

Tout ce que je peux vous dire c'est que je m'en souviens pas du tout    

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