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Définition du roman historique et vos tops

Imprimé depuis: Guide de la bonne lecture
Categorie: Littérature
Nom du Forum: Romance/Roman historique
Description du Forum:  
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Date: 23 novembre 2024 à 08:54
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Sujet: Définition du roman historique et vos tops
Posté par: Grominou2
Sujet: Définition du roman historique et vos tops
Posté le: 17 août 2012 à 21:09
Je reproduis ici l'essentiel d'une discussion qui se trouvait hors-sujet sur un autre fil:

lisamafa:
Et moi qui n'aime pas les roman historique
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Taffy:
Enfin quelques qui n'aime pas les romans historiques!
Top là!

Plus sérieusement, j'ai l'impression d'être le seul à ne pas aimé ce genre et, pour aller plus loin, de ne pas aimé l'histoire comme matière.

Je me sens un peu moins seul maintenant.
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Grominou:
Par curiosité, quels romans historiques as-tu lus?
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Taffy:

Je ne me rappel pas, pas beaucoup.

Mais ce n'est pas le fait que je n'ai pas lu LE bon roman historique, c'est tout simplement que ça ne m;intéresse pas et que je n'arrive pas à en lire.

C'est bien avant que je me ''mette vraiment à lecture''.
Déjà, je n'aimais pas l'histoire à l'école (que ce sois secondaire ou CEGEP). ça ne m'intéresse tout simplement pas.
Avec tout ce qu'il y a à lire, je ne me force pas.

Je crois me rappeler d'un livre historique que j'ai lu ''La pierre sacré'' de je ne sais plus qui.
Mais comme j'ai dit, je n'aime déjà pas l'histoire en partant, les romans historiques c'est encore pire pour moi.

Cela dit, j'aimerais tout de même lire Les pilliers de la Terre. Il me semble que c'est un peu différent des romans historiques et quelques choses me dit que je pourrais p-e aimé ça.
Mais bon, ça reste un roman historique et il fait plus de 1000 pages...
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Lisamafa:
top là, donc! taffy

En tant que matière scolaire, j'ai toujours eu horreur de l'histoire moi aussi. Je crois que c'est la façon d'enseigner qui ne me convennait pas. Dans les cours d'histoire, tout n'était que listes de dates et de noms, il n'y avait pas de vie.

En fait il faudrait s'entendre sur ce que l'on appelle "roman historique". Est-ce que l'ambiance seule suffit (je pense à Ellis Peters, ou au "Nom de la rose" que beaucoup ont du lire)?
Ou bien, est-ce qu'il faut que la trame du roman ait pour base un moment de l'histoire?

Je me souviens d'avoir lu "Le jour le plus long" (Cornelius Ryan) et avoir été happé par le récit. Par contre Grominou, il n'y a pas longtemps tu parlais de ce roman sur ce fils de roi enfermé dans une chambre.... je ne me souviens plus.... et cela ne m'attire pas du tout.


Tiens, ceux qui aiment les romans historiques, vous pourriez nous faire une liste de 4 ou 5 romans dans ce style que vous avez lu récemment? Pour affiner le concept de "roman historique".
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Taffy:
*Se ''topent'' la main*

Et je vois que je n'étais pas le seul à ne pas aimer l'histoire en comme matière. Par contre, moi c'est la matière en général et non les dates qui me dérangeaient.


Et pour te répondre,pour moi, un roman historique: ça passe avant 1900. Bien entendu, les classiques sont à part, mais je les lis à petite dose tout de même.

Donc les livres que ce passe en 1600-1800, moyen-âge, etc. Pour moi ce sont des livres historiques et je n'aime pas ça.

Après, si ça se passe à notre époque avec des allusions à l'histoire c'est autre chose.

Pour les livres, c'est tout simplement le fait que l'histoire se passe avant, dans les années 1500 et autres que je n'arrive pas à lire à moins que le roman SOIT écrit à cette époque (donc les auteurs classiques).
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Grominou:
Pour moi tout roman est historique si l'intrigue se déroule à une période antérieure à celle où il est écrit. Ainsi Les Trois Mousquetaires est un roman historique puisqu'il se déroule au XVII siècle et a été écrit au XIX. Mais cette définition est tout à fait de mon cru, je ne sais pas si elle tient la route!
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Grominou

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Réponses:
Posté par: Grominou2
Posté le: 17 août 2012 à 21:29
Donc la question est lancée, qu'est ce qu'un roman historique? Et quels livres suggérer à quelqu'un qui n'aime pas l'Histoire?

Le truc serait peut-être de choisir une période qui vous intéresse, et de lire des romans qui s'y déroulent. Par exemple si la période de la Deuxième Guerre Mondiale(*) vous intéresse, il y a des tonnes de romans à choisir! Ou encore l'Égypte ancienne, ou n'importe quoi d'autre.

Une autre idée serait d'y aller pour une fusion des genres. Par exemple, le polar historique, ou l'historique fantastique à la Diana Gabaldon.

(*)Car contrairement à toi, Taffy, pour moi un roman qui se déroule dans les années 40 est un roman historique s'il a été écrit de nos jours...
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Cela dit, voici quelques-uns de mes romans historiques préférés:
-La série des Rois maudits de Maurice Druon, Un vrai page-turner!
-Les romans d'Alexandre Dumas: Les Trois Mousquetaires et et ses suites; La Reine Margot et ses suites.
-La série Fortune de France de Robert Merle. L'humour est au rendez-vous!
-Les romans de Michel Folco. Pour ceux qui aiment l'humour déjanté!
-Pour ceux qui s'intéressent à la vie des gens ordinaires au Moyen-Âge, les romans de Jeanne Bourin et bien sûr l'incontournable Les Piliers de la terre de Ken Follett dont plusieurs raffolent ici.

J'arrête là pour l'instant, car je pourrais y passer la nuit!

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Grominou

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Posté par: lisamafa
Posté le: 18 août 2012 à 02:43
Roman historique donc, ceux écrits antérieurement à l'époque de l'auteur.

Message posté par Grominou2


Le truc serait peut-être de choisir une période qui vous intéresse, et de lire des romans qui s'y déroulent. Par exemple si la période de la Deuxième Guerre Mondiale(*) vous intéresse, il y a des tonnes de romans à choisir! Ou encore l'Égypte ancienne, ou n'importe quoi d'autre.


Je pense aussi que la fusion des genres c'est le moyen le plus facile pour avoir envie de lire un roman historique. Les piliers de la terre, est aussi un roman que j'ai adoré.
Par contre quand tu cites Dumas, Jeanne Bourin, Maurice Druon, Robert Merle...Je sais que ce sont des auteurs dont je ne m'approche pas. (Quoique... j'ai aussi lu Malevil qui m'avait envouté..)
Diane Gabaldon et Michel Folco.... ceux là me tentent....

hum... finalement si je fait le compte, j'ai lu et aimé plus de romans historiques que je ne pensais....
Voyons la liste des autres!

Taffy, est-ce que tu as tout de même lu des romans que tu qualifies d'historique et que tu as aimé? Ou pas aimé d'ailleurs...

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!!*!!


Posté par: Lord_Akhen@ton
Posté le: 18 août 2012 à 03:52
Si cela peut vous aider, les historiens considèrent que l'histoire s'achève avec l'effondrement de l'URSS en 1991 et donc que depuis nous sommes dans le présent (qui ne relève pas de l'histoire).

Donc pour le sujet qui nous intéresse, à priori tout roman écrit après 1991 qui porte sur une période avant 1991 est un roman historique. Après la question est de savoir quelle période retenir pour les ouvrages plus anciens: 20 ans, 30 ans, 40 ans, 50 ans d'écarts entre l'écriture et l'époque à laquelle se déroule l'intrigue? Il me semble que du point de vue des historiens, c'est 30 ans ( ce qui explique pourquoi nous sommes toujours dans le présent depuis 1991).

Pour moi, il y a cependant une différence entre un roman historique (l'intrigue peut être fictive, tant qu'elle n'implique pas de personnage historiques célèbres, mais le contexte est, lui, historique et documenté en conséquence) et une fiction historique (qui permet de prendre un peu plus de largesse avec l'histoire, voire de la réécrire). Je ne sais pas si la terminologie est adaptée, mais l'idée est là.

Lord_Akhen@ton


Posté par: Grominou2
Posté le: 18 août 2012 à 09:09
Message posté par Lord_Akhen@ton

Si cela peut vous aider, les historiens considèrent que l'histoire s'achève avec l'effondrement de l'URSS en 1991 et donc que depuis nous sommes dans le présent (qui ne relève pas de l'histoire).

Donc pour le sujet qui nous intéresse, à priori tout roman écrit après 1991 qui porte sur une période avant 1991 est un roman historique. Après la question est de savoir quelle période retenir pour les ouvrages plus anciens: 20 ans, 30 ans, 40 ans, 50 ans d'écarts entre l'écriture et l'époque à laquelle se déroule l'intrigue? Il me semble que du point de vue des historiens, c'est 30 ans ( ce qui explique pourquoi nous sommes toujours dans le présent depuis 1991).

Pour moi, il y a cependant une différence entre un roman historique (l'intrigue peut être fictive, tant qu'elle n'implique pas de personnage historiques célèbres, mais le contexte est, lui, historique et documenté en conséquence) et une fiction historique (qui permet de prendre un peu plus de largesse avec l'histoire, voire de la réécrire). Je ne sais pas si la terminologie est adaptée, mais l'idée est là.

Lord_Akhen@ton


C'est sûr qu'il y a de nombreuses variations, dans certains le contexte historique est minutieusement décrit, dans d'autres il n'est qu'une toile de fond, et comme tu dis dans certains cas l'auteur se permet de modifier certains événements ou leur chronologie pour servir l'intrigue. Il m'est toutefois difficile de trancher au couteau en deux groupes distincts, dans certains cas ce n'est pas si clair.

L'écart de trente ans me semble avoir de l'allure. Ainsi on pourrait écrire aujourd'hui un roman historique qui se déroule dans les années 80.

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Grominou

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Posté par: Grominou2
Posté le: 18 août 2012 à 09:17
Message posté par lisamafa

Roman historique donc, ceux écrits antérieurement à l'époque de l'auteur.



Je pense aussi que la fusion des genres c'est le moyen le plus facile pour avoir envie de lire un roman historique. Les piliers de la terre, est aussi un roman que j'ai adoré.
Par contre quand tu cites Dumas, Jeanne Bourin, Maurice Druon, Robert Merle...Je sais que ce sont des auteurs dont je ne m'approche pas. (Quoique... j'ai aussi lu Malevil qui m'avait envouté..)
Diane Gabaldon et Michel Folco.... ceux là me tentent....

hum... finalement si je fait le compte, j'ai lu et aimé plus de romans historiques que je ne pensais....
Voyons la liste des autres!

Taffy, est-ce que tu as tout de même lu des romans que tu qualifies d'historique et que tu as aimé? Ou pas aimé d'ailleurs...


Malevil? Pas lu, et je ne savais même pas que Merle avait écrit du roman d'anticipation ou de la SF! Je l'inscris sur ma liste de suite, ça a l'air fameux!

Dommage pour Dumas, Druon et les autres!    Bourin notamment est facile d'accès, ce ne sont pas d'énormes briques et le style est léger.



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Grominou

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Posté par: Lord_Akhen@ton
Posté le: 18 août 2012 à 12:18
Ainsi on pourrait écrire aujourd'hui un roman historique qui se déroule dans les années 80.


Pour ceux qui ont vu "L'Affaire Farewell", film d'espionnage qui se déroule au début des années 80, par exemple, je pense que cela semble juste. Pour moi en tout cas, on sent bien que c'est un monde différent. Je pense que c'est là l'important. Si tu écris sur les années 2000 ou les années 90, les choses étaient différentes, certes mais finalement, pas tant que ça. Il y avait déjà les ordinateurs, déjà internet, etc. Ils étaient moins performants, différents en apparence, mais ils étaient là. Si tu écris sur les années 60, l'écart est important, ce sont deux mondes différents.

Lord_Akhen@ton


Posté par: Grominou2
Posté le: 18 août 2012 à 12:25
Lord, je sais que tu lis peu de romans ces temps-ci (cf un autre fil de discussion), mais as-tu tout de même quelques titres de romans historiques à nous suggérer?

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Grominou

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Posté par: lisamafa
Posté le: 18 août 2012 à 15:47
Message posté par Lord_Akhen@ton


Pour moi, il y a cependant une différence entre un roman historique (l'intrigue peut être fictive, tant qu'elle n'implique pas de personnage historiques célèbres, mais le contexte est, lui, historique et documenté en conséquence) et une fiction historique (qui permet de prendre un peu plus de largesse avec l'histoire, voire de la réécrire). Je ne sais pas si la terminologie est adaptée, mais l'idée est là.

Lord_Akhen@ton


Donc tu fais la distinction entre "roman" et "fiction" historique.
J'adopte ta terminologie, ça permet de savoir de quoi on parle.
En fait, ceux qui aiment les romans historiques, vous aimez aussi bien les "romans" que les "fictions"? La documentation et la véracité historiques ont de l'importance?

Cela me fait penser aux uchronies qui peuvent alors être considéreés comme "fiction historique".

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!!*!!


Posté par: lisamafa
Posté le: 18 août 2012 à 15:59
Message posté par Grominou2



Dommage pour Dumas, Druon et les autres!    Bourin notamment est facile d'accès, ce ne sont pas d'énormes briques et le style est léger.



je reviens de la bibliothèque ou j'ai pris un Diane Gabaldon et le "capitaine Alatriste" de Perez-Reverte... je suis pardonnée?

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!!*!!


Posté par: Grominou2
Posté le: 18 août 2012 à 18:02
Message posté par lisamafa

Message posté par Grominou2



Dommage pour Dumas, Druon et les autres!    Bourin notamment est facile d'accès, ce ne sont pas d'énormes briques et le style est léger.



je reviens de la bibliothèque ou j'ai pris un Diane Gabaldon et le "capitaine Alatriste" de Perez-Reverte... je suis pardonnée?


J'espère que cela te fera changer d'idée sur les romans historiques!

Gabaldon, tu as su trouver le premier de la série? C'est assez mêlant car selon les éditions les titres changent...



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Grominou

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Posté par: Grominou2
Posté le: 18 août 2012 à 18:08
Message posté par lisamafa

Message posté par Lord_Akhen@ton


Pour moi, il y a cependant une différence entre un roman historique (l'intrigue peut être fictive, tant qu'elle n'implique pas de personnage historiques célèbres, mais le contexte est, lui, historique et documenté en conséquence) et une fiction historique (qui permet de prendre un peu plus de largesse avec l'histoire, voire de la réécrire). Je ne sais pas si la terminologie est adaptée, mais l'idée est là.

Lord_Akhen@ton


Donc tu fais la distinction entre "roman" et "fiction" historique.
J'adopte ta terminologie, ça permet de savoir de quoi on parle.
En fait, ceux qui aiment les romans historiques, vous aimez aussi bien les "romans" que les "fictions"? La documentation et la véracité historiques ont de l'importance?

Cela me fait penser aux uchronies qui peuvent alors être considéreés comme "fiction historique".


L'Uchronie serait la fiction historique poussée à son paroxysme! C'est en fait considéré comme un sous-genre de la science-fiction...

Romans vs fictions, les deux me plaisent en autant qu'ils soient bien écrits. Dans le premier cas, les descriptions historiques doivent être au service de l'intrigue et non l'inverse, et dans le deuxième cas les libertés prises par l'auteur doivent avoir leur raison d'être et être bien intégrées au récit.

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Grominou

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Posté par: Lord_Akhen@ton
Posté le: 18 août 2012 à 22:20
Message posté par Grominou

Romans vs fictions, les deux me plaisent en autant qu'ils soient bien écrits. Dans le premier cas, les descriptions historiques doivent être au service de l'intrigue et non l'inverse, et dans le deuxième cas les libertés prises par l'auteur doivent avoir leur raison d'être et être bien intégrées au récit.


Entièrement d'accord! Pour les romans historiques, j'ai beaucoup aimé les aventures de Matthew Shardlake, l'avocat bossu créé par C.J. Sansom. L'intrigue se déroule au XVIème siècle en Angleterre pendant la réforme religieuse sous Henri VIII. Il y a une intrigue propre (celle du premier tome "Dissolution" ressemble d'ailleurs beaucoup au "Nom de la rose") qui prend place sur un fond de trame historique. Par exemple dans ce premier tome, l'affaire du monastère intervient au moment ou Cromwell et Henri VIII décident de saisir les biens de l'église et de dissoudre les monastères. Ce qui permet à l'auteur d'imbriquer les enjeux de l'intrigue avec la toile historique. Par rapport à un roman classique je trouve que cela apporte un plus très appréciable. Ce serait un peu comme regarder l'histoire avec une loupe, oui cette période correspond à la réforme anglicane, mais au même moment il y avait aussi cela qui se déroulait (même si là c'est fictif ^^), cela nous rappelle que l'Histoire ne retient que les grandes lignes, bien souvent, mais qu'à cette époque aussi les petites gens avaient une histoire et une vie, probablement tout aussi intéressante. L'histoire c'est finalement un peu plus que ce qu'il y a dans les manuels, le roman historique permet de nous rappeler ça. Bien souvent ça me pousse aussi à m'intéresser à la période et donc à me documenter dessus. C'est assez instructif comme démarche, même si parfois c'est tellement bien écrit que le roman se suffit à lui même pour s'initier à la période historique (je n'ai jamais lu Ken Folett mais il me semble, d'après ce que l'on m'en a dit qu'il fait partie de ceux là).

Pour la fiction historique je n'ai pas vraiment de roman en tête. Récemment en France il y a eu une sévère critique à l'encontre de Nicolas Cuche qui a réalisé une série nommée Inquisitio. L'intrigue se déroule dans le sud de la France au XIVème siècle durant le schisme d'Avignon (lorsque deux papes se battent pour la tête de l'église catholique, un à Rome, l'autre en Avignon). Le contexte est totalement historique, les personnages le sont également à l'exception d'un ou deux. Et justement, ces personnages là, dont une sorcière, sont limites dans le fantastiques puisque la sorcière prépare filtres et onguents tout en possédant un véritable don de divination. Le réalisateur s'est défendu en répondant qu'il avait réalisé une fiction historique et non un documentaire. Pour lui, il en allait de sa liberté d'auteur de le faire et il n'avait pas de compte à rendre (Et je suis bien d'accord avec lui). Ici l'on est bien dans la fiction historique. On donne un éclairage nouveau (teinté de fantastique dans ce cas), à un évènement historique. Voili voilou :)

Lord_Akhen@ton


Posté par: Taffy
Posté le: 19 août 2012 à 02:28
Non, je n'ai pas aimé le peu que j'ai lu du roman historique.

Mais comme j'ai dit, ça ne m'intéresse tout simplement pas.
Je ''saute'' toujours cette section dans Québec-loisir.
Je lis quelques résumé, mais tout de suite je deviens écoeuré.

Et ce que tu dis grominous, me fais réaliser qu;en fait, je n'arrive pas à lire les livres qui sont écrit de nos jours mais qui ce passent dans les années en bas de '80 (mise à par pour le King).
Si je lis un livre, faut que l'auteur écrit en ce moment où alors pas plus loins que les année 80'.

Par contre, les livres qui sont écrits, en '80, '70,'60, 1800', là ça va.
C'est étrange non?

Mais bon, c'est surtout les romans avant 1950 et surtout, surtout ceux d'avant 1900 (donc, moyen-âge, égypte, renaissance, je n'aime tout simplement pas).

Et je n'aime pas plus les polars historiques. Dès que c'est historique, je fuis comme la peste.

C'est un genre qui ne m'intéresse tout simplement pas.

à part pour les 3 mousquetaires qui m'intéresse vraiment et les pilliers de la terre (mais moins celui-ci. J'aimerais bien tenté le coup comme j'ai dit. Mais à plus de 1000 pages.. Et moi qui n'aime pas les romans historiques, il se peux que je ne ''toff'' mm pas 100 pages!).


Posté par: denis76
Posté le: 19 août 2012 à 07:38
D'accord avec Grominou et Lord pour dire qu'un roman ou fiction historique a une intigue qui s'est passée au moins trente ans avant l'ecriture du livre.
Une "rupture historique" fait en général changer d'époque, ici, 1991, fin de la guerre froide et effondrement du systeme sovietique.

D'accord egalement avec vous pour distinguer roman et fiction historique.
Je n'aime pas les fictions, en general (SF, fiction historique, la part magique des livres de King, etc...), je ne sais pas pourquoi???
J'adore les romans historiques, car j'apprends des élément du puzzle passionnant qu'est l'Histoire, tout en me distrayant.
J'adore Follett, Merle, Druon, J. Bourin pour ça.
Mais j'aime aussi les "vrais" livres historiques qui m'apportent des précisions sur les caractères des personnages historiques et sur les faits remis dans leur contexte (Michelet, Vigarello)

Mais comme le distingue Lord, il peut y avoir une troisieme categorie, le fantastique historique, avec des personnages ayant des pouvoirs "surhumains", ce qui est different de la fiction, ou des personnages sont inventés.

Oui, Lord, l'Histoire est beaucoup plus que les manuels, il y a les petites gens, le contexte, la façon de changer de "seigneur" plus facilement qu'a notre époque...La volonté d'Henry VIII de se séparer définitivement des papistes avait des sources dans le combat entre Henri II Plantagenet et Thomas Becket.

Et la guerre de cent ans peut puiser son origine dans le fait que st Louis a rendu l'aquitaine aux anglais à une période...

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Posté par: lisamafa
Posté le: 20 août 2012 à 02:09
Message posté par denis76


D'accord egalement avec vous pour distinguer roman et fiction historique.
Je n'aime pas les fictions, en general (SF, fiction historique, la part magique des livres de King, etc...), je ne sais pas pourquoi???
J'adore les romans historiques, car j'apprends des élément du puzzle passionnant qu'est l'Histoire, tout en me distrayant.


Je crois que c'est parceque tous les goût sont dans la nature!
J'ai tendance à dire que j'aime la fantasy et la SF, mais si je regarde mes lectures de ces dernièrs mois, il n'y en a pas.

Moi j'ai du mal avec tout ce qui est historique, justement parcequ'il me manque cette culture de base nécessaire pour "refaire le puzzle" comme tu dis si bien.
Du coup, tout est fiction pour moi. Je ne comprends pas et n'arrive pas à faire les liens.

J'aime quand il est question de la "petite vie des gens" car cela reste dans l'humain, donc mon centre d'intérêt, mais pas ce qui est de l'ordre de la grande histoire.

(moi je suis instit. C'est triste de voir que ce sont 2 personnes travaillant dans l'éducation nationale qui sont si critiques...)

Message posté par grominou2

Gabaldon, tu as su trouver le premier de la série? C'est assez mêlant car selon les éditions les titres changent...

J'ai fait confiance à l'éditeur, il y avait plusieurs tomes et j'ai pris celui qui n'avait qu'une seule étoile sous le titre. Je vais quand même aller vérifier du coup!

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!!*!!


Posté par: denis76
Posté le: 20 août 2012 à 06:09
Les élèves ont de la chance de t'avoir , Lisa ! Je pense que tu leur raconte "de belles histoires" tout en n'évitant pas "l'abominable programme"...

Oui, depuis que j'ai compris que l'Histoire est un puzzle, cela m'intéresse beaucoup plus d'en découvrir certaines pièces par des auteurs, romanciers ou chercheurs, qui ont des points de vue différents.

"Critique", pour moi, est loin d'être négatif ! Ce voit plutot ca comme un approfondissement qui permet de faire rebondir la discussion. Je pense que l'Education Nationale est trop centrée sur les "bons éleves", et devrait former les enseignants à diverses choses : motivation, sociologie de groupe, etc...

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Posté par: Lord_Akhen@ton
Posté le: 20 août 2012 à 06:22
C'est pourtant, avec la masterisation, l'inverse qui est impulsé. Plus de spécialisation disciplinaire, moins de pédagogie. Avec, toujours, un même concours pour le Lycée et le Collège. Pourtant, on n'enseigne pas de la même façon les mathématiques à des 6e qu'à des terminales S. L'écart est colossal en terme de programme, de pédagogie, de public, etc. Cette réforme forme des experts de leur discipline mais pas des enseignants... Malheureusement.

PS: Cela dit je m'éloigne du sujet! Mea Maxima Culpa.

Lord_Akhen@ton


Posté par: Grominou2
Posté le: 20 août 2012 à 10:09
Message posté par lisamafa

Message posté par denis76


D'accord egalement avec vous pour distinguer roman et fiction historique.
Je n'aime pas les fictions, en general (SF, fiction historique, la part magique des livres de King, etc...), je ne sais pas pourquoi???
J'adore les romans historiques, car j'apprends des élément du puzzle passionnant qu'est l'Histoire, tout en me distrayant.


Je crois que c'est parceque tous les goût sont dans la nature!
J'ai tendance à dire que j'aime la fantasy et la SF, mais si je regarde mes lectures de ces dernièrs mois, il n'y en a pas.

Moi j'ai du mal avec tout ce qui est historique, justement parcequ'il me manque cette culture de base nécessaire pour "refaire le puzzle" comme tu dis si bien.
Du coup, tout est fiction pour moi. Je ne comprends pas et n'arrive pas à faire les liens.

J'aime quand il est question de la "petite vie des gens" car cela reste dans l'humain, donc mon centre d'intérêt, mais pas ce qui est de l'ordre de la grande histoire.

(moi je suis instit. C'est triste de voir que ce sont 2 personnes travaillant dans l'éducation nationale qui sont si critiques...)


Cette culture de base, c'est justement à force de lire des romans historiques que je l'ai bâtie et surtout entretenue! Sinon, j'aurais tout oublié de ce que j'ai appris à l'école...

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Grominou

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Posté par: Grominou2
Posté le: 20 août 2012 à 10:20
Message posté par Lord_Akhen@ton

C'est pourtant, avec la masterisation, l'inverse qui est impulsé. Plus de spécialisation disciplinaire, moins de pédagogie. Avec, toujours, un même concours pour le Lycée et le Collège. Pourtant, on n'enseigne pas de la même façon les mathématiques à des 6e qu'à des terminales S. L'écart est colossal en terme de programme, de pédagogie, de public, etc. Cette réforme forme des experts de leur discipline mais pas des enseignants... Malheureusement.

PS: Cela dit je m'éloigne du sujet! Mea Maxima Culpa.

Lord_Akhen@ton


D'après ce que j'entends ici et là, au Québec ce serait plutôt le contraire, ce qui n'est guère mieux: les futurs professeurs passent tellement de temps à apprendre la pédagogie qu'ils n'ont que des notions de base des matières elles-mêmes, et peinent même à écrire un français correct...

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Grominou

Mon blogue de lecture: http://jai-lu.blogspot.ca - http://jai-lu.blogspot.ca


Posté par: Lord_Akhen@ton
Posté le: 20 août 2012 à 12:46
Les extrêmes ne sont jamais bons.

Lord_Akhen@ton


Posté par: Grominou2
Posté le: 20 août 2012 à 20:26
C'est ça, il faudrait trouver un juste milieu!

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Grominou

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Posté par: denis76
Posté le: 21 août 2012 à 01:34
Un "mix" serait souhaitable ; mon fils Yann qui voulait à l'époque devenir professeur des ecoles (instituteur), a fait sa licence (ou une partie de sa licence) chez vous au Québec (université de Laval, je pense). Cela lui a grandement réussi.


Euh...on continue a dévier : Donc, nous disions...Oui, pour abonder dans le sens de Grominou, en lisant des romans historiques, cela contribue à ce que ton cerveau accumule et assemble les pièces du puzzle Historique malgré tout !

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Posté par: Lord_Akhen@ton
Posté le: 21 août 2012 à 06:10
Et te pousse à te documenter sur le sujet, ce qui est une vertu non négligeable de genre d'ouvrage.

*Pagaye avec Denis pour essayer de ramener le sujet dans le sens du courant*



Lord_Akhen@ton


Posté par: denis76
Posté le: 21 août 2012 à 10:36
Lord A.....A moins qu'on ouvre un sujet sur l'apprentissage.

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Posté par: GwenR
Posté le: 22 août 2012 à 05:10
D'accord avec Grominou quant au fait que moi aussi, j'ai appris pas mal en lisant les romans ou fictions historiques.

Ensuite, il faut savoir faire la part du vrai du faux. Par exemple, certains auteurs prennent des dispositions par rapports à l'Histoire tout en mettant en scènes des personnes célèbres. D'autres au contraire, nous relatent parfaitement l'histoire de ces personnes.

Il y a personnes et personnages.

Pour reparler de ce qui a été dit plus haut, j'ai regardé la série Inquisitio et perso, j'ai pas compris tout le tapage fait autour de ça! Franchement, les gens ne comprennent pas que tout ne peut pas être fidèle à la réalité tout simplement parce que certains faits se sont passés il y a tellement longtemps que les documents manquent pour attester de ce qui s'est passé (combien ont disparu pendant la Révolution de 1789?). Par contre, aucun téléspectateur ne va s'offenser en regardant une série policière dans laquelle le crime est résolu en un épisode, quelques jours, fait rare dans la vie de tous les jours.

Bref, pour en revenir au sujet !!

Je lis beaucoup de romans et fictions historiques, surtout Louis XIV, Louis XVI, la 2nde guerre mondiale, les Templiers, début 1900 et l'époque des Stuart en Angleterre. Une fois mon livre terminé, je fonce sur le net et lis tout ce que je trouve sur le sujet. Un livre qui, point par point, nous expose ce qui s'est passé, ça ne m'attire pas vraiment; j'aime bien quand il y a un côté romancé. Le dernier livre "historique" que j'ai lu s'intitule "Ambre" de Kathleen Winsor: Ambre n'a jamais existé, mais la vie qui est décrite, la peste de Londres, le retour de Charles II sur le trone, la colonisation de l'Amérique, ... Tout cela a bien existé et nous permet d'en savoir davantage. Par contre, Joel Raguenes, avec "Lady Louise", met en place une femme qui a réellement exixté et nous raconte son histoire.

C'est vrai, il y a roman historique et fiction historique même si parfois, les 2 se mêlent bien !

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Posté par: Toofunky
Posté le: 29 août 2012 à 16:13
Message posté par Grominou2

Message posté par lisamafa

Message posté par denis76


D'accord egalement avec vous pour distinguer roman et fiction historique.
Je n'aime pas les fictions, en general (SF, fiction historique, la part magique des livres de King, etc...), je ne sais pas pourquoi???
J'adore les romans historiques, car j'apprends des élément du puzzle passionnant qu'est l'Histoire, tout en me distrayant.


Je crois que c'est parceque tous les goût sont dans la nature!
J'ai tendance à dire que j'aime la fantasy et la SF, mais si je regarde mes lectures de ces dernièrs mois, il n'y en a pas.

Moi j'ai du mal avec tout ce qui est historique, justement parcequ'il me manque cette culture de base nécessaire pour "refaire le puzzle" comme tu dis si bien.
Du coup, tout est fiction pour moi. Je ne comprends pas et n'arrive pas à faire les liens.

J'aime quand il est question de la "petite vie des gens" car cela reste dans l'humain, donc mon centre d'intérêt, mais pas ce qui est de l'ordre de la grande histoire.

(moi je suis instit. C'est triste de voir que ce sont 2 personnes travaillant dans l'éducation nationale qui sont si critiques...)


Cette culture de base, c'est justement à force de lire des romans historiques que je l'ai bâtie et surtout entretenue! Sinon, j'aurais tout oublié de ce que j'ai appris à l'école...


Je pense comme toi Grominou...le seul moyen d'acquérir une base c'est de lire...et en ce qui concerne l'histoire (une discipline que j'ai adoré à l'école certainement grâce à quelques bons professeurs), il y a un livre fabuleux...Le Petit Mourre...c'est en fait un dictionnaire historique...je l'ai toujours à côté de moi...un doute ou pour en savoir plus et hop...

Et quand tu dis Lisamafa que tu aimes quand ça parle de "la petite vie des gens" et bien dans les romans historiques, il n'y a pas que les "Grandes vies", la "petite" y figure aussi... ...mais heureusement qu'il existe assez de livres dans des sujets bien différents pour ne pas être obligé de lire ce qu'on aime pas...


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Ne désespérez jamais...faites infuser davantage...



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