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Quelle est votre bête noire littéraire?

Imprimé depuis: Guide de la bonne lecture
Categorie: Littérature
Nom du Forum: Générale
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Sujet: Quelle est votre bête noire littéraire?
Posté par: Grominou2
Sujet: Quelle est votre bête noire littéraire?
Posté le: 12 novembre 2010 à 09:18
Le truc qui vous agace systématiquement, qui vous fait décrocher d'un livre?

Ce peut être un type de personnage, de situation, un tic de langage, un style d'écriture...

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Grominou

Mon blogue de lecture: http://jai-lu.blogspot.ca - http://jai-lu.blogspot.ca



Réponses:
Posté par: eleanorrigby
Posté le: 12 novembre 2010 à 10:13
les récapitulations a tous les chapitres du livre. ca m a fait laisser tomber un phillip     roth
et jamais je nne lai relu

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eleanor


Posté par: * Ça *
Posté le: 12 novembre 2010 à 14:26
Grominou __ J'avais vu la question sur ton blog, mais j'avais oublié mon nom d'usager sur Google pour te répondre. Je suis contente que tu la poses aux membres.

Message posté par eleanorrigby

les récapitulations a tous les chapitres du livre. ca m a fait laisser tomber un phillip     roth
et jamais je nne lai relu


Heureusement que ce n'est pas si fréquent.
Je me souviens, il y a plusieurs années où j'ai lu toute la série de la romancière Jean M. Auel, 'Les Enfants de la Terre'. Comme l'auteure prend des lunes à écrire un livre, elle s'était sentie en devoir de faire plein de rappel et petit résumé dans chaque livre à partir du second tome.
Très fastidieux à lire.
Idem, pour les longues descriptions. Même si elles sont intéressantes, ça m'ennuie si tout le livre est du style. C'est le cas par exemple du célèbrissime 'Nom de la rose' d'Umberto Eco.

Mais moi ce qui m'agace le plus, mais qu'en même temps je pardonne chez un nouvel auteur, c'est la manie de vouloir trop en mettre. Tic assez fréquent dans un premier bouquin, mais que je ne pardonne pas à un auteur après quelques productions. Ça étouffe en embourbant l'histoire au lieu de la rendre plus intéressante. Ici je ne parle pas des descriptions en tant que telle, mais plutôt lorsqu'une phrase ne finit pas et s'étire par les ajouts de qualificatifs à n'en plus finir. J’abhorre itou lorsque les personnages sont trop parfaits. Le mâle alpha le plusssss beau, la douce la plus douce, etc.

Également moi qui suis fervente amateur de noir, je tolère un brin de rase la moquette, mais l'humour trop gras me fait décrocher.
Un autre truc qui me dérange. On sait que c'est à la mode depuis un bon moment dans le genre polardeux d'avoir comme personnage principal et récurent un genre d'anti-héros. Très souvent ces personnage sont attachants avec leur caractère particulier et leurs faiblesses, mais quand l'histoire porte plus sur les fredaines dondaines tout azimut du personnage au lieu de l'intrigue du récit, y'a un sérieux problème à mon avis.

Je vais y penser encore un moment. Je suis pas mal certaine qu'il y a d'autres choses qui m'énervent, mais là tout de suite, j'ai oublié.



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*** Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux _ J.Renard

*** Les gens qui ne rient jamais ne sont pas sérieux _ Alphonse Allais




Posté par: Grominou2
Posté le: 12 novembre 2010 à 20:58
Je suis bien d'accord avec toi, *Ça*, au sujet de Jean Auel, j'ai adoré les deux premiers, après ça devient vraiment répétitif!

Par contre, l'inverse peut être vrai aussi. Dans les séries, si on oublie des détails d'un livre à l'autre, ça peut faire décrocher si l'auteur ne nous donne pas quelques petits rappels! J'adore Diana Gabaldon (Le Chardon et le Tartan) mais il y a eu un ou deux tomes où franchement je m'y perdais un peu dans les personnages!

Mais pour répondre à ma propre question, le truc qui m'agace le plus, qui pourrait même faire que je déciderais de ne pas lire un livre alors que le sujet m'aurait intéressé, c'est l'utilisation du présent de l'indicatif dans la narration, en particulier dans les romans historiques. Ça m'énerve! Je ne sais pas si c'est par paresse ou pour faire moderne, mais avec moi ça ne passe pas du tout. Si ça s'est passé il y a cinquante ans, cent ans ou plus, n'essayez pas de me faire croire que ça se passe maintenant! Ce n'est pas pour rien que les contes commencent par «il ÉTAIT une fois...»!

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Grominou

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Posté par: sophisté
Posté le: 14 novembre 2010 à 21:17
Alors, pour ma part, lorsque je rencontre une erreur (heureusement celà n'arrive pas souvent) ou une incohérence dans le déroulement de l'action, celà peut me faire décrocher.
Je donne l'exemple du dernier livre que j'ai lu, "Sire" de Jean Raspail: ce dernier nous présente deux personnages, un frère et une soeur qui sont jumeaux monozygotes, ce qui est impossible car les jumeaux monozygotes sont obligatoirement du même sexe car issus du même oeuf.
Vous me direz que celà n'a pas d'influence sur le déroulement de l'action mais celà me déçoit que l'auteur ignore ce que le commun des mortels tient pour acquis!


Posté par: miss charity
Posté le: 15 novembre 2010 à 01:26
Notre état d'esprit du moment peut nous faire décrocher aussi...
Un livre nous accroche car nous sommes dans tel état...On change au cours de la semaine...et du coup le livre ne correspond plus.
D'où le fait de laisser de côté et reprendre plus tard peut être tout à fait approprié.

J'ai eu beaucoup de mal à terminer un Musso, à force de lire des descriptions de personnages portant une montre R, habillés chez CK, roulant dans une voiture X, etc...J'avais l'impression de lire l'apologie de notre monde de consommation au lieu de suivre une intrigue!


Posté par: Grominou2
Posté le: 15 novembre 2010 à 08:58
Message posté par sophisté

Alors, pour ma part, lorsque je rencontre une erreur (heureusement celà n'arrive pas souvent) ou une incohérence dans le déroulement de l'action, celà peut me faire décrocher.
Je donne l'exemple du dernier livre que j'ai lu, "Sire" de Jean Raspail: ce dernier nous présente deux personnages, un frère et une soeur qui sont jumeaux monozygotes, ce qui est impossible car les jumeaux monozygotes sont obligatoirement du même sexe car issus du même oeuf.
Vous me direz que celà n'a pas d'influence sur le déroulement de l'action mais celà me déçoit que l'auteur ignore ce que le commun des mortels tient pour acquis!

C'est vrai, ça m'agace moi aussi, peut-être pas assez pour décrocher d'un livre complètement mais cela me donne une moins bonne opinion de l'auteur (et de son éditeur, car c'est sa job de remarquer et corriger ce genre d'erreurs!)
Dans un roman de Kate Mosse, j'avais remarqué qu'elle confondait l'est et l'ouest... Un an plus tard je lis un autre roman de la même, et elle fait encore la même erreur!

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Grominou

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Posté par: Grominou2
Posté le: 15 novembre 2010 à 09:03
Message posté par miss charity

J'ai eu beaucoup de mal à terminer un Musso, à force de lire des descriptions de personnages portant une montre R, habillés chez CK, roulant dans une voiture X, etc...J'avais l'impression de lire l'apologie de notre monde de consommation au lieu de suivre une intrigue!


Parfois le fait de noter des marques se justifie pour éclairer le caractère d'un personnage (par exemple une femme snob qui ne porte que des vêtements griffés). Mais quand c'est complètement gratuit, cela me fait tiquer! Par exemple, dans les romans de Kathy Reichs, le personnage principal boit du Coke diète, alors qu'il serait si facile de lui faire boire tout simplement du cola diète, sans avoir à nommer la marque!

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Grominou

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Posté par: RatoonLaveur
Posté le: 17 novembre 2010 à 04:41
des scènes trop crues ou trop cruelles (des scenes de millenium 1 mais j'ai quand même continué)

un récit ennuyeux ou des faits improbables, je ne suis plus attentive alors je perds le fil et j'arrête (ex: millenium volume 3)

ou quand ca traine en longueur , j'ai l'impression qu'on se moque du lecteur!!! (werber et ses dieux)

et parfois rien de spécial, juste l'envie de passer à autre chose


Posté par: Celine879
Posté le: 22 décembre 2010 à 14:51
Les descriptions trop longues sont mortelles (j'ai egalement un probléme avec Musso! Lol)...

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« Quand je serai grand, je penserai à quand j'étais petit. »



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