Dernière édition Format poche : Décembre 2005
Éditeur : GALLIMARD
Collection : Folio policier
273 pages
Traduit de l’anglais (Irlande) par Marie Ploux et Catherine Cheval
ISBN : 9782070319206
Titre original: A White Arrest
The Do-Not Press, 1998
R&B pour Roberts et Brant. Deux flics anglais qui sont à peu près tout sauf « politically correct ».
Si l’un est un petit gradé gueulard et froid dormant sur ces lauriers, le second est un inspecteur aux manières peu orthodoxes.
Les voilà tous deux dans la mire de la hiérarchie à qui leurs états de service douteux commencent à peser. Un murmure de grand ménage au sein des forces policières du Grand Londres les met dans l’urgence de trouver le "Gros Coup" qui nettoiera et redonnera de l’éclat à leurs dossiers.
Et voilà qu’une série de meurtres touchant l’équipe d’Angleterre de Cricket signés par l’Arbitre, se joint à l’apparition de cadavres pendus aux lampadaires, gracieuseté du gang du E__ E comme Exemple. Et si c’était "Le Gros Coup" tant attendu ?!
Le Gros Coup, annoncé comme le premier tome d’une trilogie __ The White Trilogy, de l’auteur irlandais Ken Bruen, ne dépare pas le polar noir anglais. Tout aussi cynique avec son humour glauque, froid et amer pour public averti.
Première approche, les personnages principaux sont franchement antipathiques. Si Roberts m’est apparu sans réelle couleur, c’est différent de Brant la sombre brute, flic ripoux, grossier et macho consommé.
Une histoire policière tracée à gros traits d’humour noir avec langage adéquat.
Finale abrupte qui ouvre la porte pour la suite.
Bien que me considérant comme bon public pour le noir, je ne suis pas conquise par le ton de la série R&B de l’auteur. Tout comme je n’avais pas été séduite par son "Jack Taylor" dans Toxic Blues. Pas conquise, mais intéressée à faire au moins un autre essai.
Un dernier point : Un peu agaçant les trop nombreuses notes de bas de page du traducteur.
------------- *** Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux _ J.Renard
*** Les gens qui ne rient jamais ne sont pas sérieux _ Alphonse Allais
|