L'Homme aux cercles bleus __ Fred VARGAS
Imprimé depuis: Guide de la bonne lecture
Categorie: Littérature
Nom du Forum: Critiques
Description du Forum: Vous déposez vos critriques ici et nous en discutons!
URL: http://www.guidelecture.com/forum/forum_posts.asp?TID=1385
Date: 21 novembre 2024 à 22:24 Version logiciel: Web Wiz Forums 8.03 - http://www.webwizforums.com
Sujet: L'Homme aux cercles bleus __ Fred VARGAS
Posté par: loic
Sujet: L'Homme aux cercles bleus __ Fred VARGAS
Posté le: 12 mars 2009 à 14:47
J'AI LU, 2013, ISBN 9782290349229
Éditions Éd.Viviane Hamy, 2002, ISBN 9782878580761
4° de couverture
" Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ? " Depuis quatre mois, cette phrase accompagne des cercles bleus qui surgissent la nuit, tracés à la craie sur les trottoirs de Paris. Au centre de ces cercles, prisonniers, un débris, un déchet, un objet perdu : trombone, bougie, pince à épiler, patte de pigeon... Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent un maniaque, un joueur. Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite sont de, mauvais augure. Il le sait, il le sent : bientôt, de l'anodin saugrenu on passera au tragique. Il n'a pas tort. Un matin, c'est le cadavre d'une femme égorgée que l'on trouve au milieu d'un de ces cercles bleus.
Critique
C'est dans ce roman que Fred Vargas fait apparaitre l'un de ses personnages récurrents : Jean Baptiste Adamsberg. Flic décalé aux méthodes peu orthodoxes, ses déductions sont difficiles à suivre et son raisonnement n'est pas mis en avant alors qu'il reste central pour le dénouement de l'énigme, ce que j'ai trouvé assez gênant.
Dans ce livre, l'auteur nous dresse une galerie de personnages décalés et amusant. Malheureusement, elle se perd dans les regrets de chacun sans que cela n'apporte grand chose à l'intrigue. Si elle nous fait parfois sourire, cela ne suffit pas à nous faire oublier les longueurs dûes à ces réflexions sur le passé peu palpitant des protagonistes.
L'enquête débute sur une intuition de l'inspecteur, avant même le moindre crime. Toutes ces intuitions sont justes ou presque, sans que sa réflexion ne soit vraiment révélé au lecteur. On a a peine l'impression de lire un polar.
Sauvé par un dénouement qui surprend mais encore une fois trouvé on ne sait trop comment et par ses pointes d'humour agréable, je lui accorde la moyenne.
|
Réponses:
Posté par: * Ça *
Posté le: 12 mars 2009 à 17:10
C'est réellement très agréable de te lire Loic.
Fred Vargas, à date j'en ai peu lu. De mémoire je me souviens d'un au moins. Peut-être deux ou est-il seulement un souhait pieux ? J'ai la mémoire qui flanche.
Par contre, je suis certaine de n'avoir jamais lu celui-ci. Il m'intrigue. Je trouve l'idée assez saugrenue et intéressante, tous ces objets sur les trottoirs de Paris avec un cercle bleu. Intriguant je trouve.
Adamsberg semble égal à lui-même et je retrouve un peu des impressions que j'avais eues. Une espèce de langueur pour ne pas dire de lenteur dans le rythme. Et j'adore l'humour. Bref, si je le vois je mettrai probablement la main dessus.
------------- *** Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux _ J.Renard
*** Les gens qui ne rient jamais ne sont pas sérieux _ Alphonse Allais
|
Posté par: Errant2
Posté le: 13 novembre 2015 à 04:32
Cette lecture a été l'occasion de ma première rencontre avec l'inspecteur Adamsberg; je comprends l'engouement devant ce flic atypique, aux antipodes des éternels tourmentés plus ou moins alcooliques ou des super héros gueulards n'ayant peur de rien et de leurs gros pistolets. Ici on est plutôt dans la psychologie plus fine, dans le subtil, le détaillé. Et la relation qui se tisse avec son inspecteur Danglard est prometteuse. L'intrigue est bonne, le dénouement correct sans être transcendant et la plupart des personnages intéressants, bien que parfois caricaturaux. Par contre les réminiscences concernant Camille et les invraisemblables dernières pages me sont apparues futiles, superflues et cassant le rythme général. Reste que cette auteure m'a accroché et que je revisiterai sûrement ce duo dépareillé.
------------- Tant qu'on a pas aimé un animal, une partie de l'âme... reste endormie - Anatole France
|
|