Dixième de couverture:
XVIIè siècle. Catherine Tregenna, une jeune brodeuse, est enlevée de son église de Cornouailles, ainsi qu’une cinquantaine de villageois, par des pirates barbaresques. Après un voyage éprouvant, elle est vendue comme esclave dans un marché marocain. C’est du moins ce qu’elle raconte dans son journal intime, gribouillé en marge d’un recueil de patrons de broderie, petit livre que Julia Lovat se verra offrir par son amant en guise de cadeau d’adieu, près de quatre cents ans plus tard.
Fascinée par cette formidable découverte, Julia, que rien ni personne ne retient plus à Londres, part pour l’Afrique du Nord afin de suivre les traces de « Cat » et d’établir l’authenticité du précieux document. En compagnie d’un séduisant guide berbère, elle mettra au jour des secrets étonnants ensevelis depuis des siècles. Et, au fil de cette quête palpitante, elle trouvera l’amour.
Dans ce récit, les destins hors du commun de femmes que tout semble séparer convergent comme mystère et romance.
Le dixième cadeau
Jane Johnson
2008
Les Éditions Libre Expression
441 pages
Critique
Ce premier opus de Jane Johnson, éditrice chez Harper Collins Angleterre, a souvent été comparé à la célèbre série de Diana Gabaldon. Bien que cette histoire de pirates ne soit pas mauvaise en soi, elle n'a pas la portée historique ni le suspense bien ficelé des aventures de Claire et Jamie.
Se déroulant en deux temps, aujourd'hui et en 1625, et alternant entre deux héroïnes, Cat et Julia, et deux pays, l'Angleterre et le Maroc, "Le dixième cadeau" est un livre correct, bien qu'il flirte assez souvent avec le roman Harlequin.
La trame racontant l'histoire de Cat, une jeune brodeuse du début du 17è siècle enlevée par des pirates et vendue comme esclave au Maroc, est nettement plus intéressante par ses détails historiques. Le personnage de Julia, en définitive assez peu sympathique, n'offre rien de bien original. Cette partie de l'histoire n'est intéressante que par sa description colorée du Maroc, qui nous donne envie de visiter cette contrée. Les aspects hésotériques par lesquels on tente de tisser des liens entre les deux héroïnes est la partie faible du récit, car on y croit pas deux minutes.
Les histoires d'amour, par ailleurs extrêmement prévisibles et convenues, illustrent par contre assez bien les différences de cultures existant entre les catholiques et les musulmans et sème l'espoir en supposant que certaines barrières puissent être abolies.
Une lecture agréable mais pas transcendante.
------------- Je suis une mordue de lecture, mais également de cinéma. J'aime bien partager mes découvertes: http://www.coteblogue.ca/authors/amelie-desjardins/
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